Jean Cassien Guèye, peintre féru de nouvelles technologies ++ Serigne Adama Boye (APS)

Dakar, 2 avr (APS) – Partagé entre ‘’spiritualité’’ et ‘’vie courante’’, Jean Cassien Guèye expose 10 tableaux dans le cadre d’une exposition commune avec trois de ses camarades diplômés de l’Ecole nationale des arts (promotion 2004-2005).

Son œuvre, intitulée ‘’Chérubins d’Afrique’’, font partie des 34 tableaux révélant la précocité du talent de ces jeunes peintres. Réalisés de 2006 à 2008, les dix tableaux qu’il expose sont sur les cimaises du centre culturel Blaise Senghor de Dakar.

‘’Mes personnages sont les anges et ils tirent à la spiritualité’’, explique Jean Cassien, 28 ans et trois expositions à son compte. Prompt à philosopher sur le sort du continent africain, il lance un ‘’message d’espoir’’. ‘’L’Afrique a subi des conséquences néfastes, mais on a pardonné’’.

De ses personnages, il se projette sur une vie tournée vers le progrès et ‘’le défi des bouleversements du monde’’. Sa technique sur toile le confirme, surtout l’alliage de la peinture acrylique pastel, à huile et du collage de CD. Les TIC donnent sens à son goût pour la modernité.

Ses tableaux sont de produits purement extraits d’une inspiration venue de ‘’la vie courante’’.

Quand ‘’Le voyageur’’ annonce ‘’la convergence vers les lieux adéquats pour l’emploi, la recherche de l’argent et le mieux-être’’ et ‘’Goorgorlou’’ est son ‘’Sénégalais type qui vit au jour le jour stressé par la dépense quotidienne’’.

Par une succession ou superposition du jaune et du marron, il fait refléter l’appartenance à ‘’la terre d’Afrique’’ et de la couleur basanée de ses fils, tandis que le bleu suit progressivement le mouvement des ses sujets. ‘’Ce sont des sensations qui se suivent.’’

SAB/ADC