jeudi 30 octobre 2008

De DOUDOU à DJIBRIL


L’anecdote

Octobre à Nancy

NJP, 1986. Le plus grand percussionniste sénégalais, Doudou Ndiaye Rose, est invité avec sa troupe d’une cinquantaine de percussionnistes. Il faut préciser dès maintenant que c’est leur premier voyage en Europe et que, au cas où vous ne le sachiez pas déjà, Nancy peut être très froide au mois d’octobre. Donc cette charmante équipe débarque à Orly... En habits traditionnels… et rien de plus chaud dans les bagages ! Dommage, pensez-vous lorrains aguerris aux humidités congelantes de notre cuvette.

Malheureusement eux ne rigole pas trop, et commencent à prévoir une symphonie originale en claquements de dents pour le concert du chapiteau. Mais bien sûr, c’est oublier l’hospitalité des gens du cru et après quelques coup de fils, une solution pointe son nez. Le directeur de Tati annonce une ouverture exceptionnelle de son magasin le soir même, après 19h00, et offre de rhabiller toute la troupe de pied an cape sur le compte du magasin ! Peu après vingt heure Doudou a chaud dans sa doudoune et relaxe enfin… le concert sera bien une démonstration épatante de la maîtrise percussionniste sénégalaise… Merci à ce cher directeur de l’époque qui avait un cœur grand comme ça.

Aussi c’est avertit et très bien habillé, que Djibril Ndiaye Rose. Petit fils de Doudou est arrivé cette année sur le festival. Lui aussi est percussionniste et fait partie des quartiers musique du festival. Lui par contre, aux vues des températures et du soleil dont nous sommes gâtés sous la bonne etoile de ce 35ème anniversaire, ne comprend rien à l’aventure que lui avait conté son grand père, de retour dans les chaleurs sèches du Sénégal.

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